dimanche 23 octobre 2011

dédier a la femme dictateur des pays comenwelfs "elisabeth 2"


Le Cheval De Troie. Récit D'enée À Didon


La reine Didon

Virgile rapporte, dans "L'Enéide", que cette reine légendaire de Carthage, la fille de Mutto, roi de Tyr en Phénicie, et soeur de Pygmalion, tombera amoureuse d'Enée. Pygmalion succédera à son père sur le trône de Tyr et assassinera le ma Virgile rapporte, dans "L'Enéide", que cette reine légendaire de Carthage, la fille de Mutto, roi de Tyr en Phénicie, et soeur de Pygmalion, tombera amoureuse d'Enée. Pygmalion succédera à son père sur le trône de Tyr et assassinera le mari de Didon, Sychée ou Sicharbas, et le frère de son père. ri de Didon, Sychée ou Sicharbas, et le frère de son père.Reine : Carthage -Tunisie

Didon, qui vivait à Tyr où elle portait le nom de la déesse Elissa, s'enfuira, après la mort de son mari, en Afrique du Nord, dans l'actuelle Tunisie, avec sa soeur Anna et un groupe d'amis. Le roi du pays, que Virgile appelle Iarbas, lui vendra un territoire aussi grand qu'une peau de boeuf. Didon découpera la peau en lanières et obtiendra un territoire suffisant pour y bâtir une citadelle. Carthage portera, dans un premier temps, le nom de Byrsa (peau).

L'historien grec Timée rapporte que Iarbas souhaitera l'épouser, avec l'accord des notables carthaginois. Didon, qui avait juré de ne jamais se remarier, préférera s'immoler. Virgile fera de cette légende le thème des premiers livres de "L'Enéide".

Enée et les Troyens feront voile vers l'Italie. Junon (Héra) s'opposera à leur projet de fonder une nouvelle Troie. Elle demandera à Eole de délier l'outre retenant les vents afin de provoquer une terrible tempête qui devait détruire la flotte troyenne. Neptune apaisera les vagues et les navigateurs pourront faire escale en Afrique, près de Carthage, cité récemment fondée par la reine Didon.

La souveraine, touchée par une flèche de Cupidon (Eros), déguisé en Ascagne et envoyé par Vénus, tombera amoureuse d'Enée. Junon, qui espérait que le projet de fonder une nouvelle cité en Italie serait abandonné, favorisera l'union dans une grotte.

Mercure, envoyé par Jupiter, rappellera à Enée qu'il devait accomplir sa destinée en Italie. Didon, persuadée d'être la femme légitime d'Enée, ordonnera de brûler tous les souvenirs laissés par ce dernier avant de prendre la mer. Elle se jettera dans les flammes après s'être transpercée avec l'épée qu'il lui avait donnée. L'Ombre de Didon refusera de pardonner Enée, rencontré aux Enfers accompagné par la Sybille de Cumes, et refusera de répondre à ses questions. Les fondements de cette légende semblent remonter aux premiers poètes épiques latins, Ennius et Naevius et trouvent sans doute leur origine dans les Guerres puniques.

Varron, le grand savant du ler siècle avant Jésus-Christ, rapporte que c'est la soeur de Didon, Anna, qui périra dans les flammes par amour pour Enée.

Virgile - L'Enéide chant IV (v 642 et sqq) "At trepida et coeptis immanibus effera Dido sanguineam volvens aciem maculisque trementis interfusa genas et pallida morte futura, interiora domus inrumpit limina et altos conscendit furibunda gradus ensemque recludit Dardanium, non hos quaesitum munus in usus. Hic, postquam Iliacas vestis notumque cubile conspexit, paulum lacrimis et mente morata incubuitque toro dixitque novissima verba : "Dulces exuviae, dum fata deusque sinebat, accipite hanc animam meque his exsolvite curis, Vixi et quem dederat cursum fortuna peregi, et nunc magna mei sub terras ibit imago. Urbem praeclaram statui, mea moenia vidi, ulta virum poenas inimico a fratre recepi, felix, heu nimium felix, si litora tantum numquam Dardaniae tetigissent nostra carinae."

Dixit, et os impressa toro "Moriemur inultae, sed moriamur" ait. "Sic, sic iuvat ire sub umbras. Hauriat hunc oculis ignem crudelis ab alto Dardanus, et nostrae secum ferat omina mortis." Dixerat, atque illam media inter talia ferro conlapsam aspiciunt comites, ensemque cruore spumantem sparsasque manus. It clamor ad alta atria ; concussam bacchatur Fama per urbem. Lamentis gemituque et femineo ululatu tecta fremunt, resonat magnis plangoribus aether, non aliter quam si immissis ruat hostibus omnis Karthago aut antiqua Tyros, flammaeque furentes culmina perque hominum volvantur perque deorum.

Traduction : "Effarée, farouche de son cruel dessein, Didon, un éclat sanglant dans les yeux, les joues tremblantes et parsemées de taches, pâle d'une mort prochaine, se précipite à l'intérieur du palais, monte, en proie à la folie, les hautes marches du bûcher, dégaine l'épée du Dardanien : ce n'était pas pour cet usage qu'il la lui avait offerte ! Après avoir jeté un regard sur les vêtements d'Ilion, sur la couche familière, elle a versé quelques larmes, s'est abandonnée à ses pensées puis s'est jetée sur le lit et a fait entendre ces dernières paroles : << Vêtements chers à mon coeur, tant que les destins et les dieux le permirent, recevez mon âme et délivrez-moi de mes tourments, j'ai fini de vivre et la course que le destin m' a accordée, je l'ai accomplie. Maintenant c'est une grande ombre qui va aller sous la terre. J'ai bâti une ville magnifique, j'ai vu mes remparts, j'ai vengé mon mari et puni mon frère meurtrier. Heureuse, hélas trop heureuse si seulement les vaisseaux dardaniens n'avaient jamais touché nos côtes."

"Elle dit et pressant de ses lèvres la couche : "Je mourrai sans vengeance, mais mourons. Il me plaît d'aller ainsi chez les Ombres. Que de la haute mer, les flammes de mon bûcher épuisent les regards du cruel Dardanien et qu'il emporte avec lui le mauvais présage de ma mort." Elle parlait encore lorsque ses compagnes voient la malheureuse tomber sous le fer, le sang écumer sur l'épée et se répandre sur ses mains. Une clameur s'élève sous les plafonds du palais ; la Renommée semblable à une Bacchante se déchaîne dans la ville effarée. Les maisons résonnent des lamentations, des gémissements et du cri perçant des femmes. L'air retentit d'immenses clameurs comme si les ennemis dans une violente charge, envahissaient tout Carthage et l'antique Tyr et que les flammes furieuses déferlent sur les toits des hommes et des dieux."